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Prostate : Kyste paramédian

 

L’image du jour, celle d’un kyste prostatique paramédian (en zone périphérique) en échographie sus pubienne,  a priori de type rétentionnel chez un patient âgé de 55 ans.

 

L’occasion d’une petite piqûre de rappel sur ces lésions kystiques :

 

# Kystes intra-prostatiques médians :

 

. c’est le kyste prostatique médian le plus fréquent, habituellement asymptomatique

. formation prostatique médiane anéchogène se développant vers la base prostatique à distance de l’urètre

. diamètre souvent > à 15mm

. ovoïde à grand axe longitudinal

. bien limité par une paroi fine

 

. Plus rare que le kyste Müllerien

. formation kystique similaire au kyste Müllerien mais qui n’atteint pas la base de la prostate et communique avec l’urètre (contacte intime avec l’urètre en échographie)

. diamètre souvent < à 15mm

. à ne pas confondre avec l’utricule normal : l’utricule peut être visible à l’état normal sous la forme d’une lésion kystique médiane  dépassant rarement 5mm de diamètre

 

 

# Kystes intra-prostatiques paramédians :

 

. souvent symptomatique (hypofertilité, douleur à l’éjaculation)

. formation anéchogène intra-prostatique paramédiane uni ou bi-latérale le long des canaux éjaculateurs (en fait, dilatation des canaux éjaculateurs)

. dans la zone périphérique, ils sont souvents multiples et séquellaires d’une infection prostatique

. dans la zone de transition, ils entrent dans le cadre de l’hyperplasie bénigne de la prostate

. ils peuvent se compliquer (infection, saignement)

 

# Diagnostiques différentiels :

 

. rare (moins de 1% des adénocarcinomes prostatiques)

. volumineuse formation kystique, multiloculée de la zone périphérique, limitée par une paroi épaisse  et irrégulière vascularisée au doppler

. pathologie rare qui complique une prostatite aigue (contexte évocateur)

. formation kystique à contenu épais

. le plus souvent d’origine malformative, pouvant être associé à des anomalies rénales, urétérales ou vésicales

. se révèle souvent entre 20 et 30 ans par une pollakiurie, une hémospermie, ou des douleurs à l’éjaculation

. kyste supra-prostatique latéralisé avec parfois un uretère ectopique dilaté qui s’y abouche.

 

Les images...

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