La surface pulmonaire normale (interface pleuroaérique) est imagée  comme une ligne hyperéchogène fine, lisse, régulière. Son observation attentive en temps réel, montre cependant des petits mouvements de va-et-vient synchrone de la respiration. C’est le signe du glissement.

La présence d’échos retardataires (ring-down) générés par la surface pulmonaire et induits par quelques septa ou alvéoles superficielles peu ou pas aérées, facilite l’observation et l’étude du glissement pleural.

Le mode M ou TM (image ci-dessous) permet l’enregistrement du mouvement des points situés sur une ligne de tir (c’est une échographie unidimensionnelle), et permet de fournir un document objectif quant à la présence ou non d’unglissement pleural : sur le poumon sein, le curseur étant centré sur la ligne pleurale, les éléments immobiles situés en dehors de la ligne pleurale s’imagent sous la forme de lignes horizontales (“vagues”). Le glissement en dessous de cette ligne pleurale de points d'échogénicité variable pleurale crée un motif granuleux, le “sable”. L'image résultante est donc appelé le “signe de mer” (poumon normal)

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Image de “ signe du bord de mer ” (poumon normal) confirmant l’existence d’un glissement pleural

Le recours au doppler couleur ou énergie est également susceptible de mettre en évidence un glissement subtil non identifié à l’examen direct  : le doppler puissance est très sensible et permet la détection de mouvements minimes, lorsque le glissement pleural est présent, sous la forme d’un flux coloré (“ power slide ”) en regard de la ligne pleurale :

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Le doppler puissance image très nettement le glissement pleural sous la forme d’un flux coloré en regard de la ligne pleurale