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Celles d’une volumineuse tumeur rénale gauche (supérieure à 10cm) prenant la forme d’une masse tissulaire déformant l’architecture du rein, isoéchogène et hétérogène. Notez ici, au passage, la dilatation des calices rénaux traduisant un obstacle à l’écoulement des urines.
Comme dans le cas présenté, les tumeurs de grande taille (> 5 cm) sont hétérogènes et contiennent souvent des plages hypoéchogènes correspondant à des zones de nécrose volontiers centro-lésionnelles.
Les tumeurs du reins sont généralement isoéchogènes par rapport au parenchyme rénal.
Les formes hyperéchogène (environ 10%) posent le problème du diagnostic différentiel avec l'angiomyolipome rénal et sont surtout le fait des petites tumeurs (32% des tumeurs inférieures à 3 cm versus 2% des tumeurs supérieures à 3 cm).
Parmi les tumeurs rénales de l’adulte, moins de 10% sont bénignes : toute lésion tissulaire rénale (en dehors du cas particulier de l’angiomyolipome) est donc suspecte jusqu’à preuve du contraire d’être une néoplasie.
Les carcinomes à cellules claires représentent 85% des cancers du rein de l’adulte.
Dr CELDRAN Johann